Pédiatre ou généraliste ? j’ai choisi…

La coupe est pleine, ma décision est prise…

J’avais déjà changé de pédiatre une fois : un vieil homme calme et compétent certes, mais qui ne se privait pas de critiquer l’allaitement long ou conseillait de « laisser pleurer » pour obtenir des nuits longues… En dehors de ça : pas d’explications sur tel ou tel acte, sur tel ou tel symptômes, les craintes et les peurs – de l’enfant comme de la mère – niées, ses opinions érigées en savoir universel, etc. Cela ne correspondaient absolument pas à ce que j’attends du corps médical.

En quelques mots : je refuse les jugements de valeur, les principes, je souhaite seulement des précisions sur les avantages et inconvénients des traitements, un consentement éclairé, des réponses aux questions… Donc, je suis allée en consulter un autre (une autre en l’occurrence…).

Par bonheur, MiniJoie n’a été que très peu souffrante et je n’ai eu que de rares occasions de la rencontrer. Mais, il y a quelques jours, nous avions rendez-vous pour la visite des 2 ans.

Je suis rentrée fière et sereine, je suis repartie 1h30 plus tard, délestée de 50 euros penaude et inquiète.
Alors que bon… objectivement, ma fille grandit et grossit bien, n’est jamais malade et fait des progrès constants. Pourtant, la spécialiste a beaucoup insisté sur le fait qu’elle n’articule « pas bien », qu’elle réclame parfois la becquée et ne cherche pas à s’habiller seule (clairement, elle s’en fout !)…

Chaque semaine je constate de nouvelles compétences. Malgré tout, il y a encore certaines choses qu’elle ne sait ou ne veut pas faire seule… La pédiatre a-t-elle voulu me rappeler que ma fille n’est pas extraordinaire ?

Bien évidemment, elle l’est pour moi : je le lui montre sans cesse et je lui fais beaucoup de bisous, de câlins… Mais je sais néanmoins qu’elle n’est qu’une petite fille parmi tant d’autres : « normale » avec des atouts et des faiblesses – et je ne lui souhaite d’ailleurs rien d’autre.

Je veux la laisser être une toute petite fille, profiter de sa toute petite enfance, de son insouciance merveilleuse, progresser à son rythme et tant que son évolution est régulière, je ne vois aucune raison d’être préoccupée

Pour ce qui est de la mesurer, de la peser, lui faire ses vaccins et l’écouter respirer, j’estime qu’un.e généraliste sera désormais tout à fait compétent.e. Tant qu’aucune pathologie spécifique à l’enfance n’est descellée, je n’ai pas besoin de prétendus « conseils » pour justifier les dépassements d’honoraires exorbitants !

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visite chez le pédiatre ou le généraliste ?
Source Stanford Medical History Center

5 commentaires sur “Pédiatre ou généraliste ? j’ai choisi…

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  1. perso, mon généraliste pour les 4 car je m’entends bien avec et que je ne me gêne pas pour lui poser des questions sans qu’elle me regarde avec des yeux ronds! et puis un pédiatre vers chez moi? faut le chercher sinon ils ne prennent pas en urgence comme ma doc!

    Pour le langage c’est vers 3 ans qu’il faut s’inquiéter (parole d’orl!) tous les enfants ont un rythme différent mais maintenant le moule doit être conforme, ça me bouffe cette façon de penser
    bises

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    1. Oui, c’est surtout ça qui m’agace : il faut faire à tout prix rentrer les enfants dans des cases. Trop grande pour recevoir la becquée, trop petite pour aller à l’école, pas assez attentive quand on lit une histoire, pas assez casse-cou au square… On met déjà la pression à ces petits bouts pour qu’ils soient dans la norme et aussi dans une certaine performance. Je pense que ce n’est bon pour personne…

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  2. On a vu un pédiatre pendant les premiers mois de MiniJuin puis, après avoir déménagés, on s’est tournés vers un généraliste. J’avais aussi noté le côté alarmiste du spécialiste, enclin à s’inquiéter pour un rien, alors qu’avec le médecin de famille tout est simple et sans soucis.
    Maintenant je suppose que c’est comme pour toutes les professions: il y a des gens compétents et faisant preuve d’un minimum de psychologie et de tact, et l’inverse.

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    1. Oui, c’est surtout qu’il y a beaucoup de spécialistes qui manquent d’humanité… leurs patients sont des cas cliniques avant d’être des êtres sensibles… c’est dommage pour la relation de confiance si nécessaire.

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