Je ne savais pas vraiment quoi mettre derrière le titre de « sage-femme » avant d’avoir un enfant. J’imaginais jusque là un ange blanc qui arrive au moment de l’expulsion pour accueillir le bébé et le remettre à sa Maman… Elles sont un peu plus polyvalentes que ça 😉
Bon, c’est une femme d’abord. Bien rares sont les hommes mais je trouve que ça se comprend… Il y a une espèce d’intimité qui se crée autour d’un ressenti totalement lié à notre féminité : des douleurs, des sensations dans le bas ventre, les ovaires ou le vagin, des tiraillements dans les seins que j’aurais sans doute de la réticence à exprimer à un homme, même plein d’empathie. J’ai néanmoins eu affaire à un sage-homme (on dit maïeuticien quand on a du vocabulaire 😉 lors d’une échographie et outre le fait qu’il était très aimable et compétent, l’aspect « technique » de cet examen permet sûrement de faciliter le contact. J’aurais d’ailleurs aimé lui demander pourquoi il avait choisi cette spécialité, je n’ai pas osé, ça m’a semblé déplacé…
Pendant mes accouchements à proprement parler, la sage-femme a bien dû passer 2 heures la tête entre mes jambes… J’avoue que j’ai préféré que ce soit une femme. Pourquoi ? peut-être parce qu’elle est « pareille« … ceci dit, elle ne doit pas si souvent se regarder elle-même entre les jambes ni même envisager de se recoudre après une épisiotomie… et il parait que les vulves de chaque femme sont très différentes les unes des autres, c’est donc sûrement un argument peu valable… En revanche, peut-être que le fait de me dire qu’elle passera / est passée par là, m’autorise davantage à lâcher prise, relâcher une certaine forme de vigilance et Lire la suite « Peut-on exiger du respect dans les consultations gynécologiques ? #PayeTonUterus » →