Pas feutrés sur le plancher ciré.
Rayonnages compacts qui du sol au plafond racontent
Des vies roses ou multicolores.
Au travers du silence le bruissement de mots occultes,
Au travers de la pénombre des points de lumière jaune,
Je m’installe dans la bibliothèque du monde
Et choisis parmi ces tranches de livres usés
Mes prochaines heures d’évasion.
Embrasser les majuscules,
Respirer les virgules,
Occuper les pages
Et livrer les points finaux.
A la porte déjà rugit l’autodafé,
Je n’aurais pas l’occasion de lire toute la richesse des jours, non !
Mais laissez-moi le loisir de goûter les voluptés de la véritable liberté.
C’est ma participation aux plumes chez Emilie. Pour lire les participation des autres blogueurs/ses à cette édition, c’est ici.
Et retrouvez mes précédentes participation ici.
Je ne sais pas quand ni comment mais il faut que cela cesse !
Merci pour ce beau poème Euphrosyne !
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Merci à toi pour l’organisation ! C’est toujours un plaisir lorsque j’ai le temps de participer 😀
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J’aime bien ce dernier mot 😉 un des plus jolis, dans toutes les langues. Bravo et j’adhère de tout mon coeur
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Virginia Woolf nous a laissé : « Cadenassez vos bibliothèques si vous le souhaitez, mais vous ne pourrez apposer sur la liberté de conscience ni porte, ni cadenas, ni verrou. » Liberté et lecture ont de sérieuses affinités 😉
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J’adore tout simplment qu’en termes choisis tu évoques la lecture.
avec le sourire
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Merci 🙂
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Je suis d’accord avec Iotop, rien que le titre est évocateur. Mais le poème est superbe.
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Merci !
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Bon jour,
J’aime beaucoup le titre qui en dit plus long que l’histoire elle-même 🙂
Max-Louis
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Les titres bien choisis sont généralement d’excellents résumés 😉
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nous sommes sur la même longueur d’ondes 🙂
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